Dans le documentaire Anaïs s’en va-t-en guerre, elle était cette jeune fille au caractère de taurillon allant vers son risque et pestant contre les «vieux» agriculteurs et les limaces «pétasses» qui s’attaquaient à ses espoirs de devenir paysanne herboriste. A 32 ans, elle y est. Et publie un plaidoyer pour une autarcie soft, où elle exalte le plaisir d’une vie frugale, raisonnable, campagnarde, et se raconte en «sorcière des temps modernes» en proie aux doutes, mais ayant surtout dépassé bien des choses. Ce qui est une manière de voir.
On rencontre Anaïs Kerhoas chez elle, près de Dol-de-Bretagne (Ille-et-Vilaine), un après-midi gris de juin. Le domaine se nomme «les Touchettes». Pour le trouver, il faut emprunter un petit chemin bordé de châtaigniers. En haut, une maison à la toiture plate, une prairie de plantes aromatiques et médicinales. Il y a deux chèvres et la brebis Bella. A l’intérieur, une grande pièce à vivre : murs bordeaux, fauteuil en velours déchiré, téléphone à clavier
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July 02, 2020 at 11:16PM
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Anaïs Kerhoas, aux herbes, citoyenne ! - Libération
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