Mesdames et messieurs, entrez donc dans Le Palais des orties. Dernier roman de Marie Nimier, cette écrivaine qui explore le monde des mots en s’attachant chaque fois à un thème: il peut être familial, comme dans La Reine du silence (Prix Médicis 2004) qui évoque la mort prématurée d’un père célèbre; amical et passionné comme dans Les Inséparables (2008); animal, comme dans La Girafe (1987), ou prendre mille autres formes dans l’imagination et la bibliographie fertile de Marie Nimier. Dans Le Palais des orties, ce thème est végétal. «Les animaux, c’était l’enfance et quand on vieillit on s’attache plus au végétal. Aujourd’hui, le végétal prend le dessus, dit-elle. Il y avait un philodendron dans Les Confidences et là, les orties, envahissantes.»
Marie Nimier, lorsque nous la rencontrons, est à Lausanne, après un passage à la Fondation Jan Michalski pour l’écriture et la littérature où elle a fêté la parution de son livre. Car c’est à Montricher, lors d’une résidence à l’été 2019, qu’elle a terminé Le Palais des orties. «J’avais fait une demande pour de nouvelles Confidences, mais lorsque je me suis retrouvée dans le cadre de la Fondation, dans une cabane regardant la forêt, en compagnie d’autres écrivains et de traductrices qui eux aussi travaillaient sur la nature, c’est ce livre-là qui a pris le pas. Un moment très important, comme pour une mayonnaise, ça prenait ou pas. Et ça a été magique.»
September 06, 2020 at 02:09PM
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Marie Nimier cultive l'amour parmi les mauvaises herbes - Le Temps
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